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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Spooky
Publié dans : #Films



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Vous ferai-je le rappel de l'histoire du Hobbit, préquelle du Seigneur des Anneaux, dont l'adaptation a rassemble des millions de spectateurs dans le monde entier ? Vous rappellerai-je que celui qui a commencé à porter à l'écran cette saga, Peter Jackson, est une sorte de demi-dieu vivant dans son pays, la Nouvelle-Zélande, dont il a dû doubler à lui seul (enfin, avec toute son équipe) le PIB ?

 
Non. Car tout cela vous le retrouverez sans peine dans les billets de ce blog, rassemblés en ce lieu. Je ne parlerai pas non plus des aléas de la production, Sam Raimi ayant vite jeté l'éponge, Guillermo Del Toro (Hellboy) ayant été longtemps impliqué avant de lui aussi lâcher l'affaire, avant que Peter Jackson reprenne les rênes lui-même, secondé par Andy Serkis (qui joue Gollum), propulsé réalisateur de la 2ème équipe.


 


Je vais plutôt vous parler sans détour de cette adaptation -toujours par Peter Jackson-, ou plutôt de cette première partie (puisque trois volets sont prévus) sortie juste avant cette fin d'année. Le dernier blockbuster avant la fin du monde, en somme.


 


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Nous avons donc le voyage de Bilbo, jeune Hobbit sans histoire, accompagnant - un peu à reculons au début- une troupe de treize Nains et un sorcier, Gandalf, dans leur quête afin de récupérer l'or qui revient à leur chef, Thorin, héritier du dernier grand royaume de son peuple, lequel a été dérobé par un dragon, Smaug. Cette première partie se rapporte donc peu ou prou au premier tiers du roman, entre l'intrusion des Nains chez Bilbo et [SPOILER] l'arrivée de la Compagnie de Thorin en vue du Mont Solitaire.[/FIN SPOILER] Entre ces deux évènements, 2h45 de long métrage, qui peuvent sembler longs au puriste, tant Jackson a "enrichi" le matériau d'origine avec différents éléments. On avait déjà remarqué sa propension à faire des raccourcis, des coupes, ou des réécritures de certains passages du Seigneur des Anneaux. il en est de même ici, mais je vais vous parler plus en détail de ces différents arrangements, ma relecture du Hobbit étant assez fraîche.


 


Parlons d'abord des points qui fâchent.


 


D'abord sur le plan du design. Pour différencier les Nains, qui je le rappelle sont treize, il a bien fallu leur trouver des looks différents, les faciès des acteurs n'étant pas forcément mis en évidence, sauf pour deux ou trois d'entre eux. Par conséquent certaines coiffures ou chapeaux ne sont pas forcément heureux...
Idem, le sorcier Istari Radagast (dit le Brun) ressemble à un croisement entre un Ewok et un écureuil en fin de vie. Pour authentique qu'elle fasse, la coulée de guano qu'il arbore en permanence sur le côté du visage n'est pas une riche idée non plus.


 

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Sur le plan narratif ensuite : la scène avec les trolls, point fort du roman, a complètement été changée par Jackson et ses co-scénaristes. Certes, elle permet d'inclure tous les Nains dans la séquence, mais la façon dont Tolkien avait imaginé cette scène aurait dû, à mon sens, rester telle quelle, même si elle paraît burlesque, elle fonctionne très bien... Le personnage de Radagast, sorcier à l'instar de Gandalf et de Saroumane mais qui vit en ermite dans la forêt, est présenté de façon assez maladroite.
Fumant des champignons, se déplaçant sur un traîneau tiré par... des lapins (certainement la pire idée de Jackson), son côté semi-clochard ne passe franchement pas. Dès lors, j'en suis presque venu à me demander quel intérêt il pouvait avoir. Une seule scène justifie, à vrai dire, sa présence à l'écran, laquelle permet de relier ce Hobbit au Seigneur des Anneaux. Mais franchement, je pense que sa présence aurait pu être réduite de trois quarts sans dommages, avec tout le respect que je dois à son interprète.


 


Autre point qui peut faire débat, mais là pour le coup je ne jette la pierre à personne, l'aspect physique des acteurs. Certains, déjà présents dans le Seigneur des Anneaux, doivent revenir en Terre du Milieu dix ans plus tard. Et pour certains, comme Ian Mc Kellen, qui joue Gandalf, la différence se voit, alors que cette histoire est censée se passer 60 ans auparavant... Christopher Lee, qui joue Saroumane, accuse lui aussi un peu le poids des années. Au rang de ceux chez qui ça se voit moins, citons Cate Blanchett (Galadriel), qui a tout de même des pattes d'oie au coin des yeux, Hugo Weaving (Elrond), ou encore Ian Holm qui jour Bilbo vieux. A noter tout de même que Holm (81 ans) et Lee (90 ans) sont restés à Londres pour tourner leurs scènes, ne se sentant pas forcément de taille à travers le monde pour une journée de prises de vues. 


 
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Pourquoi Bilbo vieux ?


 


Parce qu'en prologue de ce Hobbit, Jackson a décidé de placer -entre autres scènes explicatives- une séquence se déroulant juste avant le début de son Seigneur des Anneaux, c'est à dire le matin de réception qui verra Bilbo disparaître, et son neveu Frodo hériter de l'Anneau. On voit donc également Elijah Wood (Frodo) pour une courte scène. Jackson en rajoute dans les scènes préliminaires, nous emmenant plus loin dans l'histoire de la Terre du Milieu, nous racontant les tenants et les aboutissants de l'affaire qui amène Thorin et ses compagnons chez Frodo, mais aussi et surtout la bataille qui vit la fin du dernier Roi sous la Montagne, et l'affrontement entre Azog, un orc sanguinaire, et Thorin, alors jeune prince. Episode -ajouté- qui a son importance et explique un certain nombre d'agissements de l'un et de l'autre par la suite. Au passage on comprend le pourquoi du surnom de
Thorin, Ecudechêne.


 





 


Un point pas forcément négatif, mais qui est à signaler : Bilbo et ses compagnons font une halte à Rivendell, alias Fondcombe, refuge d'une communauté d'elfes guidés par Elrond. Il s'agit de la première visite d'un Hobbit en cette région, et si on voit bien l'émerveillement de Bilbo face à la poésie, la beauté du lieu, on y passe beaucoup trop peu de temps pour vraiment apprécier... Question de timing sans doute.


 


La scène où les Nains font la vaisselle chez Bilbo en chantant une geste sur leur future aventure fera sans doute hurler plein de gens qui parleront d'une scène semblable dans Blanche-neige et les 7 nains, mais... elle est présente dans le texte original...


 


Après, certains diront que c'est nul parce qu'un peu bêbête, mais je vous le rappelle, le Hobbit est avant tout un livre pour enfants, les grincheux...


 


Passons maintenant aux point positifs.


 


Jackson n'a rien perdu de sa virtuosité de réalisateur, il nous propose une longue scène de bataille entre la Compagnie de Thorin et des orcs sous les Monts Brumeux, d'une virtuosité impressionnante. Une scène bien sûr fortement assistée par ordinateur. Autre moment fort de l'histoire, la rencontre entre Bilbo et Gollum, créature recluse dans les profondeurs des Monts Brumeux. Une fois encore la réalisation en motion capture est sans faille, et Gollum a bien l'air plus jeune que dans Le Seigneur des Anneaux. Un
autre petit mot sur cette séquence, car elle occupe une place centrale, puisque c'est à cette occasion, et par hasard, que Bilbo trouve l'Anneau unique, qui lui rendra par la suite bien des services. Le contenu de la scène me semble coller presque à la perfection au récit originel, je n'ai rien à redire dessus.


 


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Une autre scène, moins importante, est celle des orages auxquels sont soumis nos héros sur ces mêmes Monts Brumeux ; orages pendant lesquels des géants de pierre se livrent une bataille farouche, balançant des morceaux de montagne par-ci, écrasant des pans entiers des mêmes montagnes par là. c'est juste impressionnant.


 


Petite satisfaction de fan : la carte que Gandalf déroule devant les Nains chez Bilbo est un fac-similé de celle réalisée par Tolkien lui-même en 1937.


 





 


Autre point positif : que ce soit lors du prologue explicatif ou de la fin (provisoire bien sûr) de cette première partie, on ne voit pas Smaug. A peine peut-on l'imaginer, d'après une queue se faufilant dans un tunnel, une patte gigantesque renversant des maisons ou un oeil enfoui sour un monceau d'or s'ouvrant au moindre bruit... Ca s'appelle du teasing, les amis, et c'est efficace, car on a envie de voir à quoi ressemble Smaug.


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Pour le reste, on est en terrain connu, si j'ose dire : les paysages de Nouvelle-Zélande sont toujours magnifiques, on a droit à une image de belle qualité (j'ai vu le film en 3D, mais pas en 48 images par seconde, du coup la fluidité n'était pas totale).


 


Sur le plan du casting, rien à dire : Martin Freeeman, qui incarne le célèbre médecin Watson dans la série Sherlock, est parfait en petit personnage tranquille dont les journées sont rythmées par l'heure du thé et le jardinage, mais qui peut se révéler très courageux dans une situation extrême. Chez les Nains, Thorin, joué par Richard Armitage (acteur britannique vu dans Captain America ou différentes séries britanniques), se détache nettement, à l'instar d'un Viggo Mortensen en Aragorn sur Le Seigneur des Anneaux. Difficile de détacher l'un ou l'autre des Nains, mais je les trouve bien dans leurs rôles. Ian Mc Kellen est égal à lui-même, puissant, lumineux, mais je le trouve bien fatigué tout de même...


 


Un ajout de taille par rapport au livre de Tolkien : Azog, l'orc pâle blessé jadis par Thorin, et qui commande la chasse des Ouargues sur ses compagnons ; il n'est que mentionné dans le roman de Tolkien, mais tient ici un rôle conséquent, qui permet aux deux ennemis de s'affronter dans une belle scène.


 


Au final, mon sentiment est nettement positif : certes, Jackson s'écarte du texte plus d'une fois ; parfois cela se justifie, parfois absolument pas (je ne décolère pas contre le personnage de Radagast). Ensuite certains ajouts, dont une partie est présente dans les appendices du Seigneur des Anneaux et dans d'autres textes, ont pour but, en fin de parcours, de nous proposer un ensemble cohérent sur les 6 films adaptés de l'oeuvre de Tolkien. On aura alors une idée de la vision globale d'un fan qui a donné son adaptation. Et pourquoi pas, même s'il y aura toujours des manques, des choix artistiques discutables... Il y aurait dequoi remplir deux bouquins sur le film, mais je vous ai assez parlé de Hobbits, de Nains et et d'Orcs pour cette année. Je vous souhaite à tous et à toutes une belle fin du monde d'année 2012.

 

Spooky  

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

http://www.sonatine-editions.fr/base/livres/Le-livre-sans-nom.png

 

"Santa Mondega, une ville d’Amérique du Sud oubliée du reste du monde, où sommeillent de terribles secrets… Un mystérieux tueur en série, qui assassine ceux qui ont eu la malchance de lire un énigmatique "livre sans nom"… La seule victime encore vivante du tueur, qui, après cinq ans de coma, se réveille, amnésique… Deux flics très spéciaux, un tueur à gages sosie d’Elvis Presley, des barons du crime, des moines férus d’arts martiaux, une pierre précieuse à la valeur inestimable, un massacre dans un monastère isolé, quelques clins d’œil à Seven et à The Ring… et voilà le thriller le plus rock’n’roll et le plus jubilatoire de l’année !

 

Diffusé anonymement sur Internet en 2007, cet ouvrage aussi original que réjouissant est vite devenu culte. Il a ensuite été publié, d’abord en Angleterre puis aux États-Unis, où il connaît un succès fulgurant."

 

Voilà, en substance, l'argumentaire de Sonatine Editions concernant ce livre qui a beaucoup fait parler de lui il y a quelques temps.

 

Ne voulant pas passer à côté de quelque chose, j'ai tenté le coup. Et c'est vrai que très vite, ce bouquin vous happe pour ne plus vous lâcher, ou presque. Je l'ai lu en trois jours (dans lequel il y avait un week-end où je ne pouvais quasiment rien faire d'autre). Les références à la pop culture sont multiples, et les commentateurs ont parlé de Tarantino ou John Carpenter parmi les influences les plus visibles. Il y a de ça en effet. Mêlant les genres (polar, thriller, un soupçon de fantastique et d'ésotérisme), le ton, qui se veut sérieux, fait preuve d'une outrance assez rafraîchissante la plupart du temps. Je dis bien la plupart du temps, car le style tarantinesque a fini par me lasser. Mais ici, si j'ose dire, c'est le meilleur de ce style qui nous est offert.

 

A côté de cela, le bouquin est un véritable bain de sang, ça dézingue à tout va, et de façon très variée, au point qu'on finit par se demander si Anonyme (puisque c'est ainsi qu'il faut nommer l'auteur(e)) est sain(e) d'esprit...

 

Ce bouquin est un véritable "page-turner"... A découvrir.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

http://ts3.mm.bing.net/th?id=H.4691883244126626&pid=15.1&H=160&W=116

 

 

On fête cette année les 75 ans de la publication du premier roman de JRR Tolkien. Sa réception fut telle, à l'époque, que son éditeur, chez Allen & Unwin, lui demanda au bout de quelques mois de mettre en chantier, une suite, "une sorte de Hobbit". Très vite, des traductions dans différentes langues seront mises en route. En France il faudra attendra 1969, chez Stock, pour voir une traduction dans la langue de Molière. Elle est le fait de Francis Ledoux, avant qu'une nouvelle édition sorte en 1976 dans... la Bibliothèque verte. Car oui, Le Hobbit (Hobbit en VO, et Bilbo le Hobbit pour la première traduction) est un livre destiné à la jeunesse.

 

L'éditeur Christian Bourgois, qui publie peu à peu l'immense fonds tolkienien, a confié au Québécois Daniel Lauzon de retraduire ce monument, en attendant l'achèvement de son travail sur Le Seigneur des Anneaux. Pourquoi une nouvelle traduction, me direz-vous ? Eh bien au fil du temps, de nombreuses incohérences sont apparues aux yeux des lecteurs éclairés. Cependant un toilettage devenait nécessaire ; c'est pourquoi, après avoir demandé à un pool de volontaires de lui signaler les plus grosses bourdes, l'éditeur a ensuite confié à Lauzon, sous la direction de Vincent Ferré, ce travail de remise à niveau. Ainsi en cette fin d'année 2012, en préambule à la sortie du premier volet de l'adaptation cinématographique de ce même roman, ce sont trois versions qui sortent. La version "standard", le roman retraduit, mais aussi une version illustrée par Alan Lee, considéré comme le meilleur enlumineur de la Terre du Milieu, et enfin, ce Hobbit Annoté.

 

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Comme pour Le Seigneur des Anneaux, ma lecture remonte à plus de 20 ans, déjà. Je m'étais promis, cette fois, de relire le texte AVANT d'aller voir l'adaptation par Peter Jackson au cinéma. Je suis donc dans les temps, et cette nouvelle traduction tombe donc à pic, puisque je lis beaucoup de textes SUR Tolkien. Ici je fais donc d'une pierre deux coups. Cette traduction se penche donc sur l'édition de Douglas A. Anderson, écrivain et éditeur spécialiste de la fantasy et de la littérature médiévale, qui s'est distingué en 1988 par son Hobbit Annoté. C'est la deuxième édition, sortie en 2002, qui est traduite ici.

 

L'ouvrage, qui comporte 460 pages dans un "presque" grand format, s'ouvre sur une impressionnante préface, qui retrace la composition (jamais terminée, toujours remise sur l'ouvrage), l'acueil critique, les aléas éditoriaux et la carrière de ce roman considéré comme un classique. Cela en impose. A titre de comparaison, mon édition en Livre de Poche de 1989 comporte 400 pages. Si j'avais voulu être intégriste, j'aurais lu l'ancienne traduction avant de m'attaquer à la nouvelle. Mais par manque de temps (et aussi parce que je vous embête suffisamment avec mes Hobbits), je ne l'ai pas fait. Mon souvenir est lointain, mais certains choix de traduction de Daniel Lauzon m'ont tout de même fait tiquer. En premier lieu le nom de famille du héros, qui de Sacquet devient Bessac. Lézeau, village hobbit, qui devient Belleau. La forêt de Mirkwood qui devient Grand'Peur (là pour le coup, on dirait un oubli de Ledoux réparé par Lauzon). Ou encore Fondcombe, qui devient Fendeval. Rien de bien méchant me direz-vous, mais que voulez-vous, quand un récit vous marque durablement comme ça, il est difficile de voir d'autres noms substituant ceux que vous avez toujours connus...

 


 

Mais me direz-vous, Le Hobbit, anciennement Bilbo le Hobbit, ça parle de quoi ?

 

Bilbo Bessac est un Hobbit tout ce qu'il y a de tranquille, dont la vie est partagée entre le thé de quatre heures et la combustion de sa pipe. Un aventurier du quotidien, en somme. Quand un jour, on frappe à sa porte. Surprise, c'est un Nain, qui s'invite de façon très cavalière. Puis on refrappe, et deux autres apparaissent. Puis encore deux. Au final, le salon du paisible semi-homme est envahi par treize personnes de petite taille avec une longue barbe. Toutes de sexe masculin. Enfin, on le suppose, vous imaginez bien qu'il n'est pas allé vérifier. Puis survient Gandalf, un ami magicien un peu loufoque, qui explique qu'ils sont venus sur sa recommandation, parce qu'il est un cambrioleur de première classe. Car les Nains ont besoin d'un homme, ou plutôt d'un Hobbit, de l'art. Pour récupérer un trésor enfoui sous une montagne, et jalousement gardé par un dragon quelque peu récalcitrant, Smaug. Et voilà notre brave Hobbit parti avec cette drôle de compagnie. Il est loin de se douter de toutes les aventures qu'il va vivre...

 

 

Il s'agit donc d'un roman d'aventure, proche du conte, mais qui se déroule dans un unviers que l'on appellera par la suite fantasy, un univers que Tolkien est alors, en 1937, en train de construire. Pour ma part je le place un cran en-dssous du Seigneur des Anneaux, car bien que l'imagination soit déjà présente, il n'y a pas tout à fait, dans ce Hobbit, le souffle épique de la célèbre trilogie.

 

http://www.tolkienshop.com/contents/media/hobpost.jpg

 

Qu'y a-t-il de plus dans cette édition ? Comme je l'ai dit, la nouvelle traduction est précédée d'une impressionnante introduction. Par la suite, le texte, qui s'appuie sur la révision de Tolkien en 1966, est accompagné de nombreuses notes sur les sources de l'auteur... Il y a également des reproductions des illustrations d'origine par Tolkien lui-même, qui avaient plus ou moins disparu des différentes rééditions au fil du temps. Il y a également des illustrations de plusieurs pays européens, avec parfois des notices biographiques ou bibliographiques (comme dans le cas de Tove Jansson, illustratrice finlandaise très connue).

 

Une lecture très érudite, mais dont la densité gâche un peu le plaisir relatif au récit lui-même. Je recommande de faire d'abord une lecture du Hobbit, puis de reparcourir le récit en se référant aux notes, si l'on est intéressé(e) par l'intertexte.

 

Spooky.

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