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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Spooky
Publié dans : #Vie du blog

Une nouvelle année qui s'annonce... Que nous réserve-t-elle ?

 

Sur le plan du présent blog, rien de bien nouveau, si ce n'est la prolongation de ce qu'il propose depuis plus de 5 ans : des chroniques de films, de livres, de séries TV, etc. réalisées par votre serviteur, mais aussi par quelques amis qui me font le plaisir et l'honneur de me proposer leur vision de l'actualité de l'imaginaire.

 

En attendant, quelques petites améliorations au niveau du blog. La liste des blogs "amis" a été repassée en revue, et les blogs disparus ont été supprimés. Petit toilettage des pages (dont la liste est présente dans la colonne de droite) ; chacune des 40 pages a reçu un classement plus raisonné, par supports (films, livres/BD, jeux video...) ; il y a eu quelques mises à jour au passage, mais n'hésitez pas à me signaler tout lien mort ou  problème d'affichage.

 

Voilà, pas grand-chose de plus à dire, si ce n'est que j'espère que vous continuerez à suivre ce petit blog tout au long de l'année. Lui, en tous les cas, s'efforcera de répondre présent le plus régulièrement possible. Tiens, statistique amusante, l'année 2013 a fourni au blog sa journée record en termes de pages vues : 841, le 26 août. Et ceci juste après que j'aie écrit un billet sur le Dernier Bar avant la fin du monde. Et 84 billets en tout sur l'année passée, soit un tous les 4 jours et demi en moyenne. Et si on essayait de faire mieux cette année ?

 

Spooky (and friends)

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

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Le fils aîné de Stephen King s'est fait connaître en France grâce à sa série de comics Locke & Key (Editions Milady), mais il a également une carrière d'écrivain depuis une quinzaine d'années, et son oeuvre commence à rencontrer un succès notable.

 

Le Costume du mort, son premier roman, raconte l'histoire d'un chanteur et musicien décadent, Judas Coyne, qui commande un jour sur internet le costume d'un mort, accompagné de son fantôme, car attiré par toutes sortes de bizarreries paranomales. Ce qu'il ne sait pas, c'est que le mort en question a un lien tout particulier avec lui, et que son fantôme a juré de causer sa perte.

 

Le roman a une structure un peu étrange. La première partie, qui comporte environ 150 pages (sur moins de 450), voit se dérouler presque toute l'action classique de ce genre d'histoire : la découverte de la malédiction, le pourquoi de celle-ci, et l'amorce d'une solution au problème. Pour tout vous dire le roman aurait presque pu s'arrêter là, après une longue scène de lutte contre le fantôme. Mais Judas décide de s'enfuir avec sa compagne du moment, de retourner aux origines du Mal qui le popursuit, et le récit bascule dans le road-movie sanglant et trépidant, avant de se terminer par un climax où Judas va régler d'un coup, ou presque, plusieurs de ses problèmes. Une nouvelle dimension s'ouvre, où l'écrivain se révèle véritablement, entre séquences oniriques -pas toujours bien gérées- et action au présent clairement définies.

 

Tout juste regrettera-t-on un épilogue un peu longuet, peut-être trop optimiste.

 

Au final, sans être un très bon roman, ce Costume du mort constitue une vraie bonne surprise pour un premier roman, certes probablement réalisé sous la bienveillance paternelle, même si la filiation de Joe Hill ne sera révélée qu'après la publication et la réception critique de celui-ci.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

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Les premiers flocons ont quelque chose de féerique. Ils rapprochent les couples dans la chaleur des veillées, étouffent les bruits, étirent les ombres et masquent les traces. Dans le jardin familial des Becker, un bonhomme de neige fait son apparition, sorte de croquemitaine blanc, ses grands yeux noirs braqués vers les fenêtres du salon. Le lendemain matin, la mère a disparu ; seule reste une écharpe rose autour du cou du bonhomme de neige...
Trop de femmes en Norvège, depuis des années, n'ont plus donné signe de vie le jour des premières neiges. Harry Hole reçoit une lettre qui lui annonce d'autres victimes. D'une sobriété étonnante, l'inspecteur va se retrouver confronté, pour la première fois de sa carrière, à un tueur en série agissant sur son territoire. L'enquête le conduira jusqu'au gouffre de la folie.


Ce Bonhomme de neige est la septième enquête de l'inspecteur Harry Hole, norvégien de son état, et probablement l'un des pires flics qui existent, si l'on se réfère à ses rapports sociaux. L'un des meilleurs, si l'on se fie à ses résultats. C'est sur la recommandation d'un ami (merci Nico) que j'ai donc entamé cette lecture, et ma foi, je ne me suis pas senti dépaysé, ayant commencé à défricher un peu la littérature policière nordique. C'est un domaine où les auteurs, du moins ceux qui sont traduits chez nous, sont excellents. Ils partagent ce côté désenchanté, cette écriture sèche et diablement efficace qui les rendent véritablement incroyables. Je n'ai pas pu lâcher ce roman, malgré ses 580 pages, lequel promet beaucoup de surprises, de fausses pistes et de moments forts. Hole est un sacré personnage... 

 

Bon, ce ne sera pas la première fois que je lis les bouquins d'une série dans le désordre. Je ne me suis pas senti perdu, donc, même si la vie de Hole semble au moins aussi mouvementée que sa carrière... Je lirai les autres romans de Jo Nesbo avec plaisir.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

 

 

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On avait laissé Bilbo et ses compagnons nains en vue du Mont Solitaire, après avoir déjà essuyé maintes difficultés sur le chemin de la planque de Smaug. Dans ce deuxième volet notre Compagnie doit traverser la forêt de Mirkwood, habitée par les Elfes sylvestres et d'autres créatures, bien moins recommandables, avant d'arriver en vue du lac qui est au pied d'Erebor. Mais le chemin est encore long...

 

Comme dans le précédent segment, Peter Jackson a fait le choix de nous livrer un blockbuster spectaculaire, drôle et enlevé. Et de le faire, à sa façon, quitte à s'éloigner encore un peu de l'oeuvre de Tolkien.

 

Ici les trahisons sont un poil différentes de celles du premier opus. Azog est toujours là, à la poursuite de nos héros, et Radagast aussi, même s'il est plus sobre (pour revenir sur la façon dont ses personnages sont traité, merci de vous référer à ma chronique du premier épisode). Il y a d'autres ajouts notables dans cet épisode : l'Elfe Legolas est "de retour", flanqué d'une capitaine des gardes qui n'est pas dans l'oeuvre de Tolkien, Tauriel. Celle-ci va nouer un semblant de romance avec le Nain Kili (là, c'est un poil too much) pendant la captivité de ceux-ci dans leur cité arboricole elfique. Si l'on veut être intégriste, on râlera tout le long du film, tant Jackson a émaillé celui-ci d'aménagements plus ou moins visibles. 

 

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Le récit est partagé entre deux intrigues principales, puisque Gandalf, comme dans Le Seigneur des Anneaux (mais cette fois-ci de son plein gré) laisse ses compagnons à l'orée de Mirkwood pour aller enquêter sur la menace qui grandit à Dol Guldur, et qui trouvera son apogée dans le Seigneur des Anneaux. Une évidence qui vient de me sauter aux yeux : ce procédé a permis à Tolkien de faire évoluer des personnages "naturels", sans pouvoirs, dans des quêtes a priori trrop grandes pour eux, Gandalf étant appelé à mener des combats autrement plus élevés en termes de puissance magique, mais non moins en termes d'importance stratégique. Refermons la parenthèse pour revenir à nos Ouargues.

 

Jackson tisse de plus en plus de passerelles entre les deux oeuvres, car outre Sauron et Legolas, Gimli, le fils de Gloïn et futur membre de la Communauté de l'Anneau, est mentionné. Une partie du récit est concentrée sur Gandalf, qui enquête sur la montée en puissance de celui que l'on appelle encore le Nécromancien, des passages qui n'apparaissent pas dans le Hobbit, mais bel et bien dans les appendix du Seigneur des Anneaux. Le ton de ce deuxième film est dans la lignée du premier, entre passages épiques et coups d'oeil humoristiques, à la limite du burlesque. Mais -et c'est pour moi une bonne idée-, PJ a concentré l'essentiel de ce côté burlesque à une séquence, certes un peu longue, celle de l'évasion de la cité elfe par les Nains à bord de tonneaux de vins évidés dans une rivière mugissante. Le burlesque tient plus à une sorte d'acrobatie aussi aérienne qu'aquatique qu'à du n'importe quoi sans véritable sens. En bref, je me suis bien marré et ça ne m'a pas choqué, même si c'est un ajout. Car les autres scènes de bravoure du film (la lutte contre les araignées, brrrrr, ou bien la rencontre avec le dragon Smaug) sont vraiment réussies. Il est toujours difficile de représenter un dragon à la fois réaliste et effrayant (comme en témoigne la litanie des essais précédents dans le genre), et ma foi, Smaug a une vraie présence, une puissance et un charisme redoutables dans les salles gigantesques de l'ancien royaume nain. 

 

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J'ai parlé des petits arrangements de Peter Jackson avec l'oeuvre de Tolkien ; il en est un qui va faire grincer des dents, dans la lignée de la disparition de Tom Bombadil dans le Seigneur des Anneaux. Il s'agit de Beorn, le Changepeau. Il est bien présent dans le film, mais curieusement presque furtif. Un autre témoignage de l'attachement de Tolkien à la nature qui disparaît, au profit d'une présence accrue des orcs à l'écran... Dommage, car il y aurait eu à dire sur son compte, même si à l'instar de Bombadil, son personnage ne compte pas tant que ça dans l'intrigue. Un autre arrangement est l'intrusion des Nains dans les salles d'Erebor afin d'aider Bilbo à venir à bout du dragon, alors qu'en principe il s'en "sort" tout seul... Cette séquence m'a inspiré cette réflexion immortelle : "il voit des Nains partout"... Cela nous permet de les voir en action, même si entre-temps le groupe s'est séparé en deux à cause de la blessure de Kili, resté à Bourg-du-Lac. L'occasion là aussi -et c'est encore un écart- de voir plus longuement Bard, le batelier héritier des anciens rois de son pays, qui va jouer un rôle déterminant dans le destin de Smaug... dans le troisième épisode. Dans un an. Grrrr.

 

On ne voit pas passer les trois heures de métrage, tellement ça virevolte dans tous les sens. Grâce à la réalisation, bien sûr, très inspirée, aux décors, somptueux notamment dans la cité des Elfes, la musique toujours aussi merveilleuse, ou encore le jeu des acteurs. Car, oui, certains sortent leur épingle du jeu. En premier lieu, Martin Freeman, dans le rôle-titre. Comme me l'a fait remarquer une amie tolkienophile, il est juste parfait. Plus Hobbit que ceux du Seigneur des Anneaux peut-être, ce qui n'est pas une mince affaire. Avec ce mélange de distinction et d'humour à froid so british, qui fonctionne parfaitement. Vive l'école shakespearienne ; rappelons que Freeman est la co-star de la série Sherlock, dont l'autre interprète principal n'est autre que Benedict Cumberbatch, qui, le monde de l'entertainment est petit, joue justement Smaug ; enfin, disons qu'il lui prête sa voix délicieusement amplifiée et qu'il a joué certaines scènes en motion-capture, passant la plupart du temps du tournage à ramper dans la salle du trésor du dragon, bardé de capteurs de mouvements. Ian Mc Kellen, malgré son âge, est toujours présent. je ne vois désormais plus Gandalf que sous ses trait. Les Nains, enfin certains, ont des places un peu plus grandes que d'autres dans ce segment, mais on notera les prestations des nouveaux venus, comme Lee Pace dans le rôle de Thranduil, le roi des Elfes de Mirkwood, Evangeline Lilly dans celui de Tauriel (bon, elle est belle, on ne critique pas, ok ?) et Luke Evans dans celui de Bard. Orlando Bloom, lui, a pris 10 ans, quelques cours de comédie et quelques petits kilos (ça se voit sur son visage notamment).

 

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En tant que cinéphile, j'ai eu droit à un spectacle total, bien foutu et prenant presque de bout en bout. En tant que tolkienophile plus ou moins patenté, il y a de quoi tordre le nez, mais je dois avouer que la plupart des choix narratifs de Peter Jackson, sans être totalement justifiés ou indispensables, ne me semblent pas entraver la bonne tenue du film. Enfin de ce film. Par contre pas mal d'intants poétiques inhérents à l'oeuvre de Tolkien ont disparu. Bref, un bon moment de cinéma, même s'il ménage peu de plages de calme...

 

Que nous réserve Le Hobbit, histoire d'un aller et retour, qui sortira le 17 décembre prochain ? Sans préjuger de l'ensemble, vu que Jackson et ses scénaristes sortent régulièrement du récit original pour rajouter des choses de leur cru, on peut déjà dire, ou du moins espérer, que ce troisième volet sera plus sombre que les deux premiers. Car sans vouloir spoiler, il y a l'épisode de l'attaque d'Esgaroth par Smaug, la destruction partielle de celle-ci, l'arrivée sur site de plusieurs troupes, le siège d'Erebor, la Bataille des Cinq Armées (et ses conséquences sur certains membres de thorin et Compagnie, même si là encore, des libertés prises dans le deuxième épisode vont biaiser ces conséquences), le sort de Gandalf à Dol Guldur, la poursuite par Legolas de l'orc Azog (vers Dol Guldur ?), un épisode qui est totalement absent du roman de Tolkien...

 

Spooky

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Publié le par Spooky

Bon, comme en ce moment le blog tourne un peu au ralenti, du fait de lectures longues et d'autres activités très prenantes, je vous ai concocté une sorte de pot-pourri de news glanées ici ou là concernant l'univers de Tolkien (remarquez le timing, en adéquation avec la sortie du deuxième épisode du Hobbit). Ah, mais me direz-vous, qu'est-ce qu'un mathom ? C'est un objet non identifié, qui n'a pas d'utilité mais pourrait en avoir, qui peut en avoir dans l'avenir, et qui du coup peut être donné et redonné au sein de la peuplade hobbit. Voici ce qu'en dit Tolkien lui-même : "... car tout ce pourquoi les Hobbits n'avaient pas d'usage immédiat, mais qu'ils ne voulaient pas jeter, ils le nommaient un mathom. Leurs demeures avaient tendance à être encombrées de mathoms, et maints cadeaux qui passaient de main en main étaient de cette sorte."

 

 

On commence avec le fou du jour, un Anglais qui s'est mis à construire une maison hobbit dans un coin de son champ pendant 11 ans.

 

 

On continue avec des climatologues -anglais, toujours- qui se sont amusés à construire un modèle climatique au sujet de la Terre du Milieu.

 

 

La nouvelle la plus enthousiasmante est celle d'un projet de biopic sur la vie de Tolkien. Attention toutefois, à mon avis ça ne se concrétisera pas avant longtemps...

 

 

La coquetterie du jour, avec le dragon Smaug sur les avions d'Air New Zealand, compagnie aérienne qui joue à fond la carte du partenariat avec l'entreprise de PJ.

 

Et pour rigoler un peu, la querelle Nains-Elfes portée devant les tribunaux...

 

Voilà, de quoi tenir un peu avant d'aller voir La Désolation de Smaug au cinéma.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Films

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Franchement, c'est le bordel. Des gamins peuvent soulever des camions-citerne avec deux doigts, des vaisseaux spatiaux hauts comme la Tour Eiffel débarquent sans prévenir, Jane Foster (Natalie Portman) est obligée de manger de la bouffe anglaise et son ancien responsable se balade tout nu à Stonehenge. Mais que se passe-t-il ? Eh bien tous les 5000 ans, les 9 mondes s'alignent, et cela crée des passerelles entre eux. Ce qui a amené Jane à absorber par erreur une pincée d'Ether, une substance cosmique qui incarne le Mal. Pas de pot, cela a réveillé aussi ce qu'il reste des Elfes noirs, une peuplade d'affreux qu'a jadis combattu le peuple d'Asgard. Et Malekith, leur chef, n'a qu'une envie, récupérer l'Ether pour dissoudre l'univers. Rien que ça.

 

Et comme on s'en doute, la guerre va déborder sur Asgard, mais aussi la Terre. Du coup Thor va prendre son GROS MARTEAU, solliciter l'aide de son demi-frère embastillé depuis qu'il a voulu prendre le pouvoir, et nom de nom, ça va chier.

 

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Bon, je vous passe les péripéties, la conclusion, les scènes bonus, mais en gros, Thor 2, c'est ça. Deux lignes de scénario. De la baston avec plein d'extraterrestres, un poil de romance et... Loki. Tom Hiddleston, son interprète, qui nous refait un truc du genre de Hugh Jackman à l'époque de X-Men. Le mec sorti de nulle part, avec un charisme d'enfer (sur l'écran et dans le SAV des films), plébiscité par les fans, et dont le rôle devient une sorte de moteur incontournable, générateur aussi des meilleurs moments. Le méchant qu'on adore détester. Il faut dire que ce grand corniaud de Thor (Chris Hemsworth) est assez monolithique. Il y a plusieurs cameos dans le film, dont certains vraiment sympas (Stan Lee est toujours là) et on se marre franchement à plusieurs reprises. Ils ne sont pas moins de sept, en incluant Joss Whedon, auteur et réalisateur des Avengers, à être crédités sur le scénario...

 

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A la réalisation, Alan Taylor est un semi-inconnu, on va dire, puisqu'il a essentiellement fait sa carrière dans des séries, et quelles séries, comme Oz, Six Feet under, Deadwood et Game of Thrones, entre autres. Sa grande maîtrise de l'action et des effets spéciaux lui permet de rendre une copie de bonne facture. Ce qui lui vaudra, si les petits cochons ne le mangent pas, de diriger un nouvel opus d'une autre série à succès : Terminator 5, prévu pour 2015. Il y a moins d'emphase dans ses décors et sa manière de filmer que chez Kenneth Branagh. Ce Thor 2 se pasant à moitié sur Terre et à moitié sur Asgard, nous avons l'occasion de voir plus longuement les demi-dieux qui peuplent l'Olympe nordique ; et d'ainsi moins gâcher le talent de Rene Russo (Frigga), Anthony Hopkins (Odin), Jaimie Alexander (Sif) ou encore Idriss Elba (Heimdall). Et notons Christopher Eccleston (qui a redonné vie au Dr Who en 2005) dans le rôle de Malekith.

 

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Deuxième film de la Phase 2 de Marvel, ce Thor - le Monde des ténèbres en est un bon segment, narrativement assez creux, mais plutôt drôle, sans être spécialement spectaculaire. Il comporte, comme tous les films issus de l'univers Marvel, une scène post-générique qui fait le lien avec le reste de l'univers des super-héros, ou plutôt un film en particulier. Ici d'ailleurs une autre scène post-crédits (divisée en deux plans) n'apporte rien à l'ensemble, et oscille entre moment guimauve et humour bon enfant.

 

Spooky

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Publié le par Spooky
Publié dans : #Livres

http://club-stephenking.fr/img/NEWS/septembre/2013/StephenKing-DocteurSleep-albinmichel.jpg

 

Accompagnée par une tournée "européenne" de son auteur (je vous en parle et ), la sortie de ce 37ème (si mes comptes sont bons) roman de Stephen King était très attendue. A plusieurs titres, le moindre n'étant pas qu'il s'agit là d'une suite à Shining.

 

Car oui [SPOILER], si l'hôtel Overlook explose à la fin du roman (adapté par Kubrick), tuant Jack Torrance, il n'en est pas de même pour sa femme et son fils, Wendy et Danny. [/SPOILER] Et King avoue, dans sa postface, que le personnage de ce dernier n'avait peut-être pas livré tous ses secrets, et que régulièrement, parfois à des moments impromptus, il en venait à se demander quel âge pouvait avoir Danny, ce qu'il devenait, etc.

 

Et puis un jour il s'y est mis. Danny Torrance, après pas mal d'années d'errance au cours desquelles il a touché le fond à cause de l'alcool, comme son père, a fini par poser son sac à Frazier, dans le New Hampshire. Parce que son intuition lui disait que c'était là. Assez vite, désireux de s'insérer, il s'inscrivit au cercle local des Alcooliques Anonymes, trouva un boulot stable : aide-soignant dans une maison de repos pour personnes âgées, où son étrange pouvoir mental lui valut une place toute particulière et un surnom. Car lorsqu'un résident de la Maison Rivington était sur le point de passer, le chat qui rôde (qui s'appelle Azrael, comme dans les Schtroumpfs) dans l'établissement vient lui rendre visite, puis c'est au tour de Danny, qui vient tenir la main et accompagner le mourant dans son dernier sommeil. "Docteur Sleep", son nouveau surnom, était né.

 

Parallèlement une petite fille, prénommée Abra, domiciliée à quelques kilomètres, fait preuve dès sa plus tendre enfance de pouvoirs étranges : capable de pénétrer l'esprit de quelqu'un à distance, elle peut aussi faire danser tout un arsenal de petites cuillères au plafond ou projeter une forme astrale d'elle-même. Et accessoirement elle prend contact avec Danny, car à l'asdolescence elle découvre par hasard le tragique destin d'un petit garçon porté disparu...

 

Ce nouveau King est étrange, comme souvent. Pourtant il nous fait revenir sur des terres qu'il a arpentées plusieurs fois par le passé, celui du psychisme (on pourrait même dire le super-psychisme) des enfants ou des adolescents. Je dis bien des. Car malgré ses 40 ans, Danny, qui se fait désormais appeler Dan, est quelque part, encore, ce petit garçon de 5 ans que son père rendu fou par l'ivresse et l'angoisse de la page blanche pourchasse dans les couloirs d'un hôtel peuplé de fantômes... Ces fantômes qui le hantent toujours, et vont jouer un rôle crucial dans sa destinée, et celle d'Abra.


Docteur Sleep est aussi un roman vampirique. Il parle de vampires psychiques, des créatures très particulières qui inhalent l'âme de leurs victimes au moment où elles expirent. Dan, lui, voit cette âme s'échapper puis s'étioler, délivrées par sa présence auprès des défunts.

 

Disons-le tout net, ce Docteur Sleep n'est pas le meilleur bouquin de King. La densité et les sujets de 22/11/63 et Dôme (pour ne citer que des titres récents) les mettent dans le peloton de tête. Ce roman est, disons, dans le peloton grouillant et foisonnant que forme une bonne vingtaine de titres. Procédé surprenant, l'arc narratif qui donne son nom au bouquin sert presque de prétexte ; à la limite, sans lui, l'histoire se tiendrait. Et c'est dommage, car cela aurait aussi pu faire le sujet d'un bouquin à part. Peut-être une piste pour une autre suite, d'autant plus qu'Abra et Dan n'en ont peut-être pas fini avec leurs histoires respectives...

 

Spooky

 

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