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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Ansible
Publié dans : #Films



PRENDRE LE TORO PAR LES CORNES
“Oh non ! Encore un super-héros de comic américain transposé à l’écran !” Peut-on avoir comme réaction à l’évocation du dernier film de Guillermo Del Toro (Cronos, Mimic, Blade 2...). Pourtant, le personnage de Hellboy sort -quelque peu- des sentiers battus. Mike Mignola, ancien “yes-man” de chez Marvel, crée au cours des années 80 son héros fétiche, un démon issu des expériences nazies (un groupe de nazis essaient de faire venir de l’au-delà un des sept démons majeurs ; l’expérience est interrompue par l’assaut de forces armées américaines, et seul un bébé démon en sortira) qui décidera de combattre les forces occultes au sein du Bureau de recherche et de Protection...
Le film reprend la trame de l’album “Les Germes de la destruction” (chez Delcourt en France), lorsque Hellboy, 60 ans après sa “naissance”, doit faire face à celui qui a permis son intrusion sur terre, le légendaire Raspoutine, âme damnée des Romanov, et qui semble doté de pouvoirs surnaturels. En effet, celui-ci décide d’amener celui que ses coéquipiers appellent “Red” sur un terrain propice à une nouvelle évocation démoniaque. Mais c’est compter sans Liz Sherman, amour platonique du héros (Selma Blair, vue dans Sexe Intentions ou encore Allumeuses !), véritable torche humaine, ou Myers, nouvelle jeune recrue du BPRD, qui a le béguin pour Liz. Cette trame est l’occasion de voir de nombreuses créatures assez diverses (Kroenen -->Chronos ?, mais aussi Sammaël, très réussi), avec des scènes d’action plutôt bien menées. L’ensemble du film baigne dans une atmosphère d’humour bon enfant, le personnage de Hellboy est très savoureux (magnifique Ron Perlman, acteur sous-utilisé jusque-là, même si on l’a vu dans La Guerre du feu, Le Nom de la Rose, Cronos, Alien - La Résurrection, Blade 2...), des effets spéciaux réussis (même si pas révolutionnaires), et fait, assez rare pour être noté, très fidèle au comic d’origine. Normal, Mignola est producteur exécutif. On notera la présence du remarquable John Hurt (Elephant Man en personne !) dans le rôle du père adoptif d’Hellboy. Del Toro réalise un film solide, peut-être son meilleur, avec pas mal de trouvailles visuelles et narratives, et un univers passionnant qui ouvre de nombreuses perspectives.



Par exemple, on aimerait savoir comment se passe l’entraînement au sein du BPRD (moi je veux un film sur l’amphibie Abe Sapien !), ou encore savoir comment va se reformer l’équipe, quasiment décimée au cours du film... Notons que les publics français et japonais ont eu la chance de voir une version “uncut” par rapport à celle qui est sortie aux Etats-Unis. A l’heure où j’écrivais ces lignes (c’est à dire une semaine après la sortie française), on annonçait déjà un Hellboy 2 pour 2006. Réjouissant, non ?

Spooky

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F
<br /> Je ne connaissais pas le comics, a la vision des deux films j'avais adoré :)<br />
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S
<br /> <br /> Le comics est mieux :)<br /> <br /> <br /> <br />

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