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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Ansible
Publié dans : #BD


J'AI PAS LE TEMPS

Paris, 1893. Benjamin Kergalec est un jeune dilettante qui patauge dans une petite carrière de journaliste, plus alimentaire qu’autre chose. C’est au cours d’une de ses visites au manoir, alors qu’il fouille dans le grenier, que Benjamin tombe sur une boîte renfermant d’étranges souvenirs : une photo de 1848 où apparaît son père avec d’autres hommes, une horloge, et des poèmes. Il s’aperçoit par accident que l’horloge n’est pas ordinaire. Elle arrête le temps... Benjamin va dès lors se transformer.



Vieux fantasme que celui de pouvoir arrêter le temps et déambuler à son aise alors que les autres restent figés. Les auteurs ont repris cette idée pour en faire une bande dessinée complètement atypique, renversante la plupart du temps, étonnante de bout en bout. Loin des redites, faisant fi des convenances et des grosses ficelles, il nous livre un récit à la fois très fin, pas tout à fait linéaire, et surprenant. Quant au dessin d’Audibert, proche de celui d’Alfred et de Pedrosa, il est très maîtrisé (étonnant d’ailleurs pour un "premier" album, mais il est vrai qu’Audibert a déjà œuvré sur des collectifs chez le même éditeur...). Le traitement des couleurs est impressionnant, surtout au moment des "stases" provoquées par l’horloge de Benjamin. La BD évite l’écueil des paradoxes temporels, pour se concentrer sur les conséquences directes des "arrêts" provoqués par l’horloge. A lire à toute heure.


Spooky
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P
Un one shot qui fige le temps, le temps de sa lecture! A côté, "Phenomenum" peut aller se rhabiller ...
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