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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Ansible
Publié dans : #Films

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La planète Jillucia, autrefois paisible, est devenue le théâtre de la tyrannie des Stressos ayant implanté leur forteresse par la force. En dernier recours, le chef des survivants Jilluciens s'en remet au Dieu Liabé en dispersant huit noix divines à travers l'univers qui, selon la légende, seront capables de découvrir les huis valeureux guerriers qui uniront leurs forces en vue de libérer Jillucia.

Voilà le point de départ de ce film, une sorte d'OVNI qui revient aux sources de la série San Ku Kai en nous montrant l'origine du vaisseau éponyme. Oui oui, la série nipponne terriblement kitsch des années 1970, aux conditions de tournage tellement empreintes d'amateurisme que c'en est presque attendrissant. Ici apparaît Ayato, l'intrépide pilote, qui s'amuse beaucoup avec un autre jeune chien fou. Ils sont parmi les huit "élus" que recherche la princesse Eolia pour sortir Jillucia du joug des Stressos. on retrouve tout le decorum de la série : les costumes si particuliers des Stressos, le Cosmosaure, leur massif vaisseau amiral, et bien sûr le San Ku Kai, vaisseau de transport qui en déployant ses ailes, permet de lâcher deux chasseurs ultra-rapides... Mais aussi les beaux voiliers stellaires, qui exerçaient pour moi une étrange fascination lors de la diffusion en France de la série.

Alors certes, si on est loin de l'énergie déployée au cours des 27 épisodes de la série télévisuelle, le film n'est pas désagréable à regarder, il manque un peu de souffle cependant. Comme je l'ai dit, l'ensemble des décors et des designs est là (on voit aussi le rigolo robot Sidero), mais le film est sobre, pas de jeté de capes théâtral, pas de sauts à la Power Rangers... Il est d'autant plus évident que ce film cherche à profiter du succès de Star Wars (la série avait été produite à la va-vite en 1977 au vu des images teaser du film de George Lucas), que l'on y retrouve de nombreuses similitudes : la résistance contre l'oppresseur, le jeune héros qui doit accomplir son destin, le singe jaune (qui n'apparaîtra que dans la série), le robot cylindrique débrouillard (Sidéro), les armures inspirées de celles des samouraïs... L'interprétation est proche du degré zéro, la musique au synthétiseur est immonde, mais finalement ça se laisse regarder, pendant 1h45 tout de même.

Pour le plaisir... un petit extrait ?

 
Spooky.

PS : Merci à pierig de m'avoir fourni de DVD collector...

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P
Ca m'a bien plus aussi ce film . . . Il a un petit côté attachant. Aaaah, c'est japonais ! :)
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