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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Ansible
Publié dans : #Vie du blog
Voilà, j'ai cédé aux sirènes du web, et me suis fait interviewer à mon tour. Je parle un peu d'Ansible, de bandes dessinées et de quelques autres trucs. Si ça vous intéresse, c'est .

Spooky.
(attention, c'est un site où il y a parfois des filles un peu dénudées, faites donc attention si vous êtes sur votre lieu de travail)

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Publié le par Ansible
Publié dans : #Personnalités


En passant, je vous signale l'excellente interview de Vladkergan, fondateur du site vampirisme.com, auquel votre serviteur participe de temps à autre.
Cette interview est très intéressantye, Vladkergan s'y essaye à une synthèse historique de l'oeuvre vampirique, du 18ème siècle à nos jours, sans oublier les principales figures du genre. Belle performance. Par ailleurs il présente son blog, devenu en peu de temps une référence sur le sujet.

Je vous invite donc à aller lire cet entretien qui plaira à tous ceux qui s'intéressent aux littératures fantastiques.

En plus c'est un ami :)

Spooky.

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Publié le par Ansible
Publié dans : #Films


Bien avant que Peter Jackson adapte avec succès Le Seigneur des Anneaux au cinéma, nombreux sont les fans de son oeuvre qui ont essayé de s'y coller, sans succès. Ce 3 mai 2009 a été la sortie officielle d'un film assez remarquable sur internet : The Hunt for Gollum est un film de fans pour les fans, diffusé à titre entièrement gratuit. Alors alors, de quoi ça parle ?
Il se place juste avant l'intrigue principale du Seigneur des Anneaux, au moment où Aragorn est mandaté par Gandalf pour retrouver l'Anneau. Il suit les traces d'une créature étrange, un Hobbit vivant de façon sauvage, amateur de poisson et d'enfants dans le berceau. Vous l'avez deviné, il s'agit de Gollum. Mais Aragorn n'est pas seul à traquer l'étrange créature...
Sur ce canevas tout simple, une équipe de fans s'est amusé à tourner un moyen-métrage (moins de 40 minutes) avec un budget de 3 000 Livres sterling (environ 4 500 euros), qu'elle a mis gratuitement en ligne, en accord avec les ayant-droits de Tolkien.
On est très vite happé par ce moyen-métrage. Malgré le manque de moyens, l'équipe a su fair epreuve de pas mal de talent. Le réalisateur en premier, Chris Bouchard, qui arrive à faire de très jolis plans avec pas grand-chose, à créer une véritable ambiance. Bien sûr, la plupart des plans sont réalisés dans une forêt relativement banale, mais l'ambiance y est. Les acteurs, notamment celui qui interprète Aragorn, se débrouille pas trop mal, même s'il imite par moments un peu trop Viggo Mortensen, l'interprète du rôle au cinéma. La musique, calquée sur les partitions d'Howard Shore, est elle aussi au diapason. Bien sûr, il y a des trucs un peu gênants, comme cette scène avec Arwen qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, et ces Elfes au maquillage un peu raté, mais les défauts sont  minoritaires par rapport aux qualités de ce moyen-métrage.

En résumé ? Un petit film plutôt bien foutu, dont l'intérêt scénaristique est très réduit, mais fort sympathique. Mais où est-ce qu'on peut voir ce petit film ? Mais ici pardi !

Spooky.


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Publié le par Ansible
Publié dans : #Films


Initiée en 2000 par Bryan Singer, la franchise X-Men est devenue l'une des plus rentables de l'histoire du cinéma. Après trois films reprenant les aventures du célèbre groupe de super-héros, la "Maison des idées" (surnom de l'éditeur Marvel) ainsi que son partenaire 20th Century Fox ont décidé de décliner l'univers avec une série de spin-offs, c'est à dire des longs-métrages dans le même univers, concentrés sur un personnage particulier. C'est donc Wolverine, le plus populaire, qui s'y colle en premier.

L'Australien Hugh Jackman, auquel ce rôle a apporté une gloire planétaire, revêt donc pour la quatrième (et certainement pas la dernière) fois le marcel ultra-moulant et les "griffes" en adamantium de Wolverine. Comme le titre l'indique, nous remontons aux origines du personnage, un mutant né au coeur du 19ème siècle, qui tue par erreur son père en utilisant pour la première fois des os qui lui poussent entre els doigts. Avec son frère Victor, doté de "talents" similaires, James Creed traversera les époques, et surtout les guerres puisqu'il combattit sous les couleurs des Etats-Unis, de la Guerre de Sécession à celle du Vietnam. Une guerre à l'issue de laquelle il est repéré par un officier étrange, le Coloner Stryker, qui lui propose d'intégrer (avec son frère toujours) une unité de super-soldats dévoués aux missions à haut risque. Mais lassé des tueries sans justification, James décide de déserter. On le retrouve quelques années plus tard, dans les Rocheuses canadiennes, employé comme bûcheron et filant le parfait amour avec une institutrice. Mais celle-ci, ainsi que les anciens coéquipiers de Jimmy, est tuée sauvagement par son frère, dont le goût pour le sang n'est pas éteint, loin de là. Décidé à se venger, celui qui souhaite désormais se faire appeler Wolverine va à nouveau croiser la route de Stryker, qui va lui proposer le moyen de vaincre son frère, en participant à l'expérience Weapon X (X pour 10).

Autant le dire tout de suite, je n'attendais pas grand-chose de ce spin-off. La franchise X-Men s'étant déjà asséchée avec le troisième volet, dont le réalisateur Brett Ratner n'était qu'un gamin qui faisait joujou avec des effets spéciaux. Ce qui m'intéressait le plus lorsque je lisais ces comics étant adolescent, c'était l'effet de groupe, la concaténation des pouvoirs des mutants composant les X-Men. Bryan Singer avait brillamment su saisir cette alchimie dans ses deux premiers films. Mais comme la Fox voulait exploiter le filon, elle a lancé les chantiers de diverses adaptations sur les personnages les plus forts. On est donc face à du commercial pur jus, plus dans l'artistique. Devenu "ultra-bankable" malgré l'échec international d'Australia, ils ont confié à Hugh Jackman le soin de chapeauter lui-même ce spin-off. Malgré toute l'admiation que m'inspire le comédien, la sympathie de l'homme, je ne suis pas sûr de faire confiance au producteur exécutif Hugh Jackman. Certes, il maîtrise son personnage de mutant exorché vif, mais de là à lui laisser la main mise sur le casting, le choix du réalisateur... Je crois qu'en l'occurrence il a voulu un jeune auteur sur lequel il pourrait exercer son influence, il fallait donc un "yes-man" qui fasse plus "auteur" que "clippeur". De nos jours Jean-Luc Godard pourrait être engagé sur un remake de Conan le Barbare, ça ne changerait pas grand chose puisque 80% des plans seraient filmés sur fonds bleus avec des effets rajoutés en post-prod. C'est donc Gavin Hood, réalisateur du remarqué mais un peu méconnu Mon nom est Tsotsi, qui fut choisi. Celui-ci ne montre pas d'appétence particulière pour les films d'action avec des morceaux d'effets spéciaux dedans, mais ce n'est pas ce qu'on lui demande en fait. Il a juste à crier "action !", à être derrière le combo et à se balader sur les plateaux télé pour faire la promo (et encore, là c'est Jackman qui s'y colle).

Le film est truffé d'incohérences, dont la moindre n'est pas le pouvoir de la petite amie de James, devenu Logan puis Wolverine, dont les effets varient suivant les besoins du scénario. La réalisation est assez molle, le scénario relativement creux. Pourtant le film est loin d'être de la daube en boîte. Parce que Hugh Jackman est tout de même un très bon acteur, qu'il a en face de lui Liev Schreiber dans le rôle de son frère haï. Même s'il est sous-exploité, on sent qu'il y a un véritable acteur dans cet être mi-homme mi-félin qui doit faire gaffe à l'endroit où il plante des doigts quand il se nettoie les coucougnettes. Oui, Dents-de-Sabre a le poil soyeux, l'oeil vif, mais lui aussi veut ressembler à Hugh, bordel ! Par contre le reste du casting est assez inconsistant. Entre un Stryker au charisme d'amibe (Danny Huston) et un Gambit passe-partout (pratique pour un prochain film, prenez un brun aux cheveux longs, et ça passe !), sans parler de la copine de Logan, la très mignonne Lynn Collins, qui a trois lignes de dialogues. Bon ok, il y a aussi Dominic Monaghan, incontournable dans Le Seigneur des Anneaux et Lost, mais on a du mal à le voir en mutant. Et puis il y a des scènes ou des éléments inutiles, même dans l'éventualité d'autres films, comme ce combat de boxe entre Wolverine et le Blob.

Je vous énumère des défauts, mais pourtant je n'ai pas détesté ce film ; je l'ai trouvé honnête, on va dire dans une tranche peu exigeante en matière de films de super-héros. Peut-être parce que malgré tout, malgré ses poses un peu théâtrales parfois, j'apprécie Wolverine et les barreaux de chaise qu'il fume dès qu'il peut, ses grimaces de dur à cuire et le fait qu'il ne roule pas des mécaniques malgré son côté balèze. Parce que je ne connaissais pas Gambit, et que j'aimerais le revoir en action par la suite, tout comme Deadpool, le tueur de mutants, dont le principe m'intéresse pas mal. Parce que c'est du pur divertissement, qu'il faut le prendre comme tel, sans chercher à le mettre sur le même niveau que les deux premiers films de la franchise, et tout cela malgré de nombreuses incohérences.

Spooky.


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Publié le par Ansible
Publié dans : #Films


 

 

Babylon Babies fut un roman écrit par Maurice G. Dantec, paru en 1999 chez Gallimard. Faisant suite à ses autres romans La Sirène rouge et Les Racines du mal, c'est un récit très dense qui mêle science-fiction, thriller ethico-biologique et figures bibliques.
La trame originelle du roman se présentait comme suit (attention spoilers) : 2013, le personnage principal, Hugo Cornélius Toorop (héros de La Sirène Rouge), est un mercenaire dont la mission consiste à escorter une jeune femme schizophrène, Marie Zorn, de Sibérie jusqu'au Québec (où vit Dantec) pour le compte d'une secte. Il s'avère que la jeune femme est la mère porteuse de jumelles génétiquement modifiées, représentant le prochain stade de l'évolution humaine, d'où le titre du roman.

Soucieux de toucher un plus large public que Dantec (dont l'écriture "serrée", critique, sans concession, n'est plus à prouver), Mathieu Kassovitz -le réalisateur- décale son intrigue de quelques années dans le futur, sans plus de précision (cela se passe après 2017, puisqu'une allusion à cette année y est faite). Le film est renommé Babylon A.D., ce qui signifie Le Règne de Babylone, le titre original en disant un peu trop au sujet du pitch au goût du réalisateur. Le convoyage de la jeune Marie (devenue Aurora dans le film) est quant à lui prévu jusqu'à New York, ville qui permettra au public anglo-saxon de mieux s'y retrouver. Et bien sûr, le film a été tourné dans la langue de Shakespeare.

Le rôle principal du film est tenu par Vin Diesel, la star bankable des Chroniques de Riddick, XXX et Fast & Furious. Beaucoup de conditions pour générer un blockbuster américain qui pourtant est une production presqu'à 100% française (la Fox est cependant présente, ainsi qu'à la distribution américaine). Il est à signaler que c'est le studio qui a réalisé le montage pour la sortie aux USA.

Babylon A.D. est un film sur la foi selon son réalisateur. "Pas tant sur la forme que sur le fond. Quand on regarde Blade Runner, on voit d'abord un film de science-fiction et d'action. Mais au fond il parle de Dieu, de notre existence sur cette planète, de la création..." Ilan Goldman, le producteur, se dit lui passionné par le thème de la foi traité dans le film : Beaucoup de gens ont besoin de croire. Et, de fait, certaines personnes utilisent la religion pour essayer d'apaiser les âmes et d'autres veulent en faire du business. Cela m'intéressait de participer à un film qui dénonce ce phénomène ainsi que la volonté sécuritaire de certains pays.

Reste qu'au bout d'une heure quarante de métrage essentiellement centré sur l'action, il est difficile de faire un nouveau Nom de la Rose... Un long métrage avec notamment une course-poursuite entre des scooters des neiges et des drones qu'on croirait sortis de Star Trek, mais aussi quelques scènes de bagarres à la sauce Yamakasi. Kassovitz a voulu placer à la fois ses amis et ses références, se faisant quand même plaisir avec un budget confortable (grâce à son précédent film, Gothika, qui a très correctement marché).


Cela donne un film bâtard, à cheval entre plusieurs genres, entre plusieurs traditions. Bénéficiant d'un casting international (Diesel donc, qui tient correctement son rôle de mercenaire, sans en faire trop, mais aussi la Malaise Michelle Yeoh, toujours en forme, ainsi que les Français Mélanie Thierry -le "paquet" convoyé par Diesel-, Gérard Depardieu et Lambert Wilson). Le film partait sur des bases assez faibles, on avait l'impression de voir un téléfilm français de troisième zone, un peu fauché, et filmé avec les pieds. Mais Kassovitz se reprend par la suite, s'éclatant visiblement dans les scènes plus remuantes ou avec les engins un peu futuristes. Comme dans Les Rivières pourpres, autre réalisation de Kasso (mais qui commence à dater), j'ai trouvé le montage étrange. Comme s'il manquait des scènes, comme s'il avait voulu filmer les moments-clés du roman sans vraiment se soucier de leur enchaînement. Du coup, il n'y a pas vraiment d'atmosphère propre au film, et la fin arrive de façon un peu abrupte, sans qu'on y croie vraiment. Et puis, quid des étranges pouvoirs d'Aurora, qui sont à peine utilisés dans le film ? Il y a des chances pour qu'une fois de plus le studio ait revu le montage, en dépit de toute cohérence.


L'impression générale ? Du gâchis, comme souvent lorsqu'un roman de cette ampleur est adapté au cinéma. La transposition enlève beaucoup d'éléments au récit initial, et on se retrouve avec une sorte de suite de cascades sans réelle âme.

 

 

 

 

Spooky.
 


 

 

 

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Publié le par Ansible
Publié dans : #Livres


Deux ans après sa sortie en France, je me décide enfin à lire le tome qui conclut la saga Harry Potter. Non, ne vous moquez pas, je ne suis pas le dernier, je connais au moins un ami fantasticophile qui en est au précédent.

Nous retrouvons notre binoclard à baguette dans une situation de fugitif, les partisans de Dumbledore ayant pris le pouvoir dans le monde des sorciers. Même Poudlard, leur école, est dirigée par des valets du Seigneur des Ténèbres. Pourtant Harry, accompagné des inévitables Ron et Hermione, se consacre à la dernière mission confiée par Dumbledore : détruire les Horcruxes, ces fragments d'âme de Voldemort dispersées un peu partout. Sa quête va le mener face à son ennemi mortel, et leur destin va se dessiner très vite.

Quitte à faire hurler les puristes, je trouve que ce roman conclusif est peut-être le pire de la série. Il est de loin le moins inventif, JK Rowling se "contentant" de répéter à l'envi ses acquis des 6 premiers tomes. Il y a peu de nouveaux éléments, mis à part les fameuses Reliques de la Mort, assez mal exploitées finalement. On pourrait résumer ce roman en deux étapes : la réclusion des trois amis, puis le combat final à Poudlard. La réclusion est longue, beaucoup trop longue. Rowling s'attarde encore une fois sur les errances psychologiques d'Harry, à moitié dépressif. Le seul avantage lorsque le bouquin sera adapté au cinéma, c'est que ça pourra être expédié en dix minutes de métrage sans perte de sens, et que le réalisateur pourra représenter le combat assez vite, dans les grandes largeurs. Et ce combat, malheureusement, est assez mal mené, on eût aimé une fin plus noire. La fin est vraiment trop convenue, trop politiquement correcte pour que l'on ne soit pas déçu eu égard à la noirceur croissante des récits dans la saga.
Ce roman est l'occasion pour JK Rowling de revisiter une dernière fois de nombreux lieux qui ont construit la légende de la série : Poudlard bien sûr, mais aussi le Ministère de la Magie, Pré-au-Lard...
Ah si, notons une spectaculaire scène de pillage de la banque Gringotts qui malheureusement sera mal exploitée par la suite.

Bref, une conclusion qui plaira peut-être aux plus sensibles d'entre nous (et aux plus jeunes aussi), mais qui ne contentera pas du tout les amateurs d'aventures.

Spooky

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