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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

Publié le par Ansible
Publié dans : #Films


KLUH
Nouvelle fournée de super-héros de la Marvel transposé à l’écran, il s’agit de Hulk, personnage très populaire. Au passage, Avi Arad, président actuel de l’usine à Idées (surnom de la Marvel, éditeur tout puissant de comics depuis 40 ans), se fait des coucougnettes en or avec toutes ces franchises. Tout le monde a vu la série télévisée avec le culturiste Lou Ferrigno peint en vert, un poil kitsch mais profondément sympathique. On attendait donc beaucoup de cette version grand écran d’Ang Lee, réalisateur acclamé de Tigre et Dragon, Ice Storm ou encore Chevauchée avec le Diable...

Passons rapidement sur le prologue, très X-Men (normal, les deux franchises parlent de manipulations génétiques). On retrouve David Banner (Nick Nolte), jeune scientifique brillant, en train de faire des recherches sur la régénération des tissus cellulaires et dermiques. Malgré l’interdiction de l’Armée, pour laquelle il travaille, Banner injecte ses produits sur lui-même et... son jeune fils, Bruce. Ses déprédations découvertes, l’homme est mis au secret, et son fils confié à une famille d’accueil. 25 ans plus tard, on retrouve Bruce (Eric Bana, vu dans Chopper et plus tard dans le Munich de Spielberg) dans un laboratoire de recherches similaire à celui de son père, et dans un rôle similaire. Il est accidentellement soumis à une dose mortelle de rayons gamma, ce qui réveille des facultés latentes chez lui. En effet, sous le coup de la colère ou la douleur, son corps gonfle, sa peau devient verte et sa force décuplée devient l’instrument (incontrôlable) de sa rage.
Le film laisse une grande place à l’action (trop, peut-être), et il y a deux morceaux de bravoure : un combat avec des chiens mutants (graphiquement peu lisible, hélas) et une course-poursuite avec des chars dans le désert, nettement plus convaincante. Les effets spéciaux sont efficaces (sauf dans une scène), accompagnés par une musique signée Danny Elfman (et calquée sur le score de X-Men). Les acteurs sont bons, à commencer par Jennifer Connelly, fiancée de Bruce... Ah Jennifer, je... j...
-NOTE DU SERVICE TECHNIQUE : LE REDACTEUR EST PARTI PRENDRE 3 DOUCHES FROIDES AVANT DE REPRENDRE UNE ACTIVITE NORMALE, MERCI DE VOTRE COMPREHENSION-



Où en étais-je ? Ah oui, les acteurs... A noter l’habituelle apparition de Stan Lee, créateur du personnage, et les compositions plutôt bonnes de Nick Nolte et de Sam Elliott. On regrettera cependant la longueur du métrage, 2h20 pour une histoire de ce genre, c’est un peu trop... Sans parler de la sempiternelle fin permettant une suite. Ah oui, un GROS regret : on ne voit pas l’incroyable Hulk faire caca... parce que, en temps normal, il fait peur, si vous le rencontrez au détour d’une rue (4m 50 de haut, quand même) ; mais imaginez-le en train de pousser, et donc de changer de couleur, ça ç’aurait été du travail pour l’équipe des effets spéciaux, croyez-moi ! Mais bon, il est inutile que je vous parle trop de ça, car vous êtes probablement vous-même sur le trône (si si, on me l’a dit), alors je vais vous laisser faire vos petites -hum- affaires. Je concluerai en disant que Hulk est bien loin d’être un navet, mais n’est pas non plus un chef-d’oeuvre. Du pop-corn movie un peu vert, en somme.


Spooky
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F
<br /> Je crois que même les deux films ont eu le même résultat sur moi pour le pop corn :)<br />
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S
<br /> <br /> C'est à dire ? Tu en as fait une grande consommation ? :)<br /> <br /> <br /> <br />

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