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...:::Ansible:::...

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Tous les territoires de l'imaginaire, en vitesse supra-luminique. Chroniques sur le cinéma, la littérature, les jeux, séries TV, bandes dessinées.

films

Publié le par Ansible
Publié dans : #Films


Longtemps l'ogre américain a trusté le cinéma de genre, en particulier le film d'angoisse. Mais ces dernières années des "nouvelles" nations se sont faites connaître chez nous, en attendant un réveil français aléatoire. Il y eut la vague nipponne, avec des films comme Ring, The Grudge, qui alliaient au peu de moyens une efficacité maximale. Il y a aussi, depuis 3-4 ans, des purs produits de l'horreur hispanique. je dis bien hispanique, puisqu'à côté des Jaume Balaguero (Fragile, Darkness, La Secte sans nom et bientôt .REC), les Alejandro Amenabar (Tesis, Ouvre les yeux, Les Autres) ou encore Alex de la Iglesia (Le Jour de la Bête, Action mutante), on trouve Guillermo del Toro, réalisateur mexicain au poids de plus en plus important. En témoignent Mimic, Cronos et surtout Le labyrinthe de Pan. Sans parler des deux Hellboy et du probable Hobbit, qui émargent dans un autre genre. Et je ne cite que les auteurs qui ont le plus de succès, à mon avis la vague est en pleine force.

C'est donc Guillermo del Toro qui a produit cet Orphelinat, qui a remporté un énorme succès de l'autre côté des Pyrénées.

Laura a passé son enfance dans un orphelinat entourée d'autres enfants qu'elle aimait comme ses frères et soeurs. Adulte, elle retourne sur les lieux avec son mari et son fils de sept ans, Simon, avec l'intention de restaurer la vieille maison. La demeure réveille l'imagination de Simon, qui commence à se livrer à d'étranges jeux avec "ses amis"... Troublée, Laura se laisse alors aspirer dans l'univers de Simon, convaincue qu'un mystère longtemps refoulé est tapi dans l'orphelinat...

Le pitch est classique, typique même des productions espagnoles, puisque ça rappelle un peu L'Echine du diable, film de... Guillermo del Toro. Celui-ci porte donc un intérêt tout particulier à l'enfance, déjà explorée dans Le Labyrinthe de Pan. Il a confié la réalisation à Juan Antonio Bayona, nouveau venu derrière la caméra. Un petit prodige ? A voir le triomphe fait au film en Espagne (7 équivalents des César espagnols sur 14 nominations, le plus gros succès espagnol de tous les temps, le grand Prix à Gerardmer...).

La production a confié le premier rôle du film, celui de la mère désespérée, à Belen Rueda essentiellement actrice de télévision), qui fait preuve d'un incroyable tempérament à l'écran. Le film repose en grande partie sur ses épaules, et sa prestation est solide. Le film est resserré sur 5 ou 6 personnages importants, autour desquels tourne l'atmosphère inquiétante de l'orphelinat, théâtre de la quasi-totalité des scènes. On reconnaît d'ailleurs bien là la patte de Del Toro, maître orfèvre en la matière (je vous recommande chaudement L'Echine du Diable). Pour en revenir à Bayona, il se contente de filmer assez sagement ses acteurs, sans faire d'esbroufe, sans en rajouter au niveau des effets. Il n'y a vraiment que deux ou trois scènes réellement "choc", mais qui se justifient pleinement en tant que telles.

Côté scénario, il est assez ambigu. En fait le pitch trouve une justification logique, naturelle, en fin de métrage, alors que le réalisateur nous a baladés dans une direction clairement surnaturelle pendant 80% du film (une histoire de fantômes, si vous n'aviez pas encore compris à la lecture du synopsis). Alors, la partie surnaturelle ne serait-elle qu'un rêve, le délire de la mère, ou quelque chose d'approchant ? On pourrait le croire, mais c'est là que réside la véritable astuce du film. La partie "cartésienne" est bien mince, et si l'on est un peu joueur, elle ne suffit pas à expliquer la totalité des évènements. de même pour la partie fantastique, qui prend une plus grande part, mais ne suffira pas. C'est donc un croisement entre les deux orientations qui permet d'apprécier L'Orphelinat. De plus, encore une fois dans le cinéma espagnol (Ah, Les Autres, Fragile...), j'ai été étonné, de façon assez positive, par la direction qu'a pris la narration à certains moments-clés du film. Seul bémol, moi qui ai été élevé par des films tels que Scream ou Halloween, je n'ai pas eu mon content de gore, de scènes-choc. Mais je vieillis, je m'ouvre à de nouvelles cultures, et par conséquent mon spectre d'appréciation artistique évolue.

 





Ce n'est pas un chef-d'oeuvre du genre, à mon avis, mais je dois dire que le film m'a très largement plu, surtout grâce à son atmosphère, à son interprétation et à ses choix narratifs. Vous pouvez aller voir L'Orphelinat au cinéma (si tant est qu'il soit encore à l'affiche, vu qu'il est sorti il y a plus de trois semaines), c'est du bon.

 

Spooky.

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Publié le par Ansible
Publié dans : #Films

X AU CARRE EGAL DES POSSIBILITES INFINIES
Il est de coutume de dire que les suites des films fantastiques sont moins bonnes que les originaux. X-Men 2
semble ne pas échapper à la règle, bien qu'il talonne de très près son illustre devancier. Ce coup-ci, un danger encore plus grand menace les mutants dans leur ensemble : un physicien militaire, le général Stryker, fomente une incroyable machination afin de les éliminer tous. Pour ce faire, il se sert du Pr Xavier et de son ami/ennemi intime, Eric Lehnsherr, alias Magneto. Ceux-ci, avec leurs élèves respectifs, devront s'allier afin de neutraliser le fâcheux, qui en sait également beaucoup sur le passé de Wolverine (Hugh Jackman, excellent)… Les acteurs sont à présent bien à l'aise dans leurs rôles respectifs, et le réalisateur Bryan Singer n'a pas besoin d'exposer ceux-ci, comme dans le premier épisode. Cela laisse d'autant plus de place pour développer l'intrigue, nettement plus ample, et moins linéaire que dans le premier opus. L'ensemble est plutôt bien maîtrisé, les différents départements (scénaristes, effets spéciaux, musique, direction des acteurs, maquillage…) ayant, comme dans le premier épisode, très bien fait leur boulot. Remarquons la multiplication des plans où l'on voit Mystique (Rebecca Romijn-Stamos) dans son costume habituel, c'est à dire à poil, la peau peinte en bleu et quelques morceaux de tissu par-ci par-là… Qui s'en plaindrait ?

 

Si vous allez voir le film ou le louez (ou l'achetez), ne laissez rien passer : absolument aucune réplique, situation, personnage n'est laissé au hasard. Le film ouvre tant de pistes et introduit tellement de personnages qu'il y a de quoi alimenter 10 longs métrages. Pêle-mêle, et parmi les plus "visibles", je vous citerai Iceberg, Pyro, Colossus, ou encore Diablo (NightCrawler en VO). Concernant ce dernier, je trouve que le choix de l'acteur anglais Alan Cumming est très bon, il apporte une incroyable sensibilité au rôle ; reste à confirmer dans X-Men 3… De même pour Jean Grey, superbement campée par Famke Janssen (GoldenEye), qui prend une part prépondérante à l'action et devrait nous réserver une belle surprise dans l'avenir (alors que, curieusement, elle est absente de l'affiche française du film… allez comprendre !). L'humour est très présent dans le film (alors que Singer lui-même n'est pas franchement un gai luron), permettant de désamorcer certaines séquences assez trippantes, mais aussi de montrer que les acteurs interagissent mieux avec leurs personnages. Voilà pour le côté positif des choses. Côté défauts, eh bien au final il n'y a pas grand-chose à dire, finalement… J'ai été quelque peu déçu par le combat entre Wolverine et Lady Deathstrike, en quelque sorte sa petite sœur… Certains partis-pris scénaristiques (comme une faculté essentielle de Xavier) me semblent bizarres, et répondre plutôt à des obligations de scénario, mais ma connaissance du comics n'est que parcellaire, et j'ai pu louper des trucs. Et comment ne pas se marrer devant ce long travelling où l'on voit nos chers mutants, emmenés par un Wolverine bombant le torse, au sommet d'une colline enneigée ? Comme frimeurs, les X-Men sont forts !!



Ah et puis, on n'a toujours pas vu la fameuse Danger Room, salle d'entraînement des X-Men… Elle nécessite certainement les meilleures ressources des effets spéciaux et de la virtuosité des cameramen ; ce serait bien qu'on la voie dans le troisième épisode, sous peine de décevoir plusieurs dizaines de millions de fans de par le monde… Mais je cherche la petite bête, me direz-vous. Possible. Mais ne perdez pas de vue que Singer est un très bon réalisateur, très intéressé par la psychologie de ses personnages (ceux qui ont vu Usual Suspects et Un Elève doué ne me contrediront pas), et c'est là que réside la force du film, dans l'attention portée aux protagonistes, tout le reste (rythme, effets spéciaux) n'étant, somme toute, que de la littérature…

Spooky

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Publié le par Ansible
Publié dans : #Films


CLASSE X PUISSANCE 10 !
Les X-Men est un comics créé par Stan Lee en 1963. Il raconte la destinée et les aventures de plusieurs groupes de personnes, affublé de pouvoirs paranormaux (absorber les souvenirs, contrôler la météo, se régénérer instantanément...), qui souhaitent trouver leur place dans un monde “normal”. Certains souhaitent maîtriser leurs facultés dans un but pacifique et se retrouvent à l’école du professeur Charles Xavier (d’où la lettre X) ; d’autres se rallient à Magnéto, qui veut dominer le monde avec ses “mauvais mutants”. Une adaptation vient enfin de voir le jour, dirigée par Bryan Singer (Usual Suspects, Un Elève doué), qui ne connaissait pas le comics au départ du projet. L’adaptation relevait donc de la gageure. Tom de Santo, fan de la série, a pourtant relevé le défi. Il a écrit un script dans son coin, puis l’a soumis à Marvel, éditeur de comics, puis à la Fox. Une guerre couve entre les mutants et les humains. C’est du moins ce que croit Magnéto, maître du magnétisme dont la haine trouve ses racines pendant l’Holocauste. Il s’oppose au Professeur Xavier (Patrick Stewart, le Commandant Picard de Star Trek), qui recherche les mutants via un amplificateur d’ondes mentales. Il trouve ainsi Wolverine (Hugh Jackman, la découverte du film), qui possède un squelette en adamantium (incassable), et Malicia (Anna Paquin, vue dans La Leçon de piano), qui absorbe les souvenirs et les pouvoirs de ceux qu’elle touche. Cette dernière va devenir la proie de Magnéto, qui veut s’en servir pour étendre la mutation au monde entier.



A l’écran, le résultat tient de la bonne surprise. Les personnages, bien que nombreux, sont tous plutôt bien respectés, avec l’accent mis sur les personnages de Wolverine, Magnéto et Malicia. servi par de bons effets spéciaux et un casting pourtant hétéroclite (un acteur shakespearien, deux ex-mannequins, un catcheur pour ne citer que les figures les plus marquantes), Singer a réussi un véritable tour de force pour ce qui était au départ un film de commande. Celui-ci ayant fort bien marché aux States, une suite est prévue, avec la même équipe. En fait, chacun des 10 personnages pourrait faire l’objet d’un long métrage.


Spooky.

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Publié le par Ansible
Publié dans : #Films

LE VIL AGE
Fait rare : je ne sais pas si j’ai aimé ce film. Si si, je vous assure, je ne sais pas quoi en penser. Du calme, Spooky, calme-toi, respire, re-mate-toi le premier épisode des X-Files et ça va aller. Bon alors, le Village... Ca raconte l’histoire d’un village (jusqu’ici tout va bien), visiblement dans les années 1890, dont les habitants ont peur des bois environnants. Lesdits bois contiendraient des créatures terrifiantes avec lesquelles les villageois ont établi une trêve. Une autarcie qui commence à poser de graves problèmes aux habitants de Covington, car les malades, faute de soins et de médicaments adéquats, meurent les uns après les autres, ce qui fait gravement réagir Lucius Hunt (Joaquin Phoenix, vu dans Signes et The Yards), qui décide de traverser les bois pour aller chercher des remèdes à la ville. Mais il rebrousse vite chemin. Dès lors, de drôles d’événements secouent la communauté : on trouve des chiens sans les poils, et les bois semblent anormalement agités...

Un soir, une des créatures franchit même la lisière des bois, et vient rôder aux abords des habitations. Lucius Hunt est l’un des rares qui reste dehors, pour protéger sa fiancée, Ivy Walker, la fille du chef, qui malgré sa cécité, se révèle l’une des personnes les plus sensées de la communauté. Garçon manqué, elle passe beaucoup de temps avec Noah Percy (Adrien Brody, Le Pianiste), l’idiot du village. A l’annonce des fiançailles d’Ivy avec Lucius, il devient fou et poignarde Lucius. Ivy, folle de chagrin, décide à son tour de traverser des bois pour trouver des médicaments, seul espoir de sauver son fiancé... Voilà un pitch pas inintéressant. Traité par Shyamalan, l’auteur remarqué de Sixième Sens, Incassable et Signes, cela part dans des directions inattendues. Car la double révélation du film peut agacer, intriguer, fasciner. je n’en révèlerai rien, car même si le film peut être une effroyable daube si on le prend comme un épisode foutraque de La petite Maison dans la prairie, il révèle tout de même un énorme travail d’écriture, un appui fort sur la symbolique (des couleurs notamment, mais ceux qui ont vu les précédents films de Shyamalan y sont habitués), et une ambiance réussie.



Car le film est très oppressant dans sa globalité (la musique de James Newton Howard y est pour beaucoup) ; on sursaute à plusieurs reprises, et les créatures sont accompagnées d’un sentiment de gêne, ce qui est un atout pour un thriller psychologique. Notons également un casting réussi, avec des seconds rôles prestigieux (Sigourney Weaver : et j’ai crié, crié-é... Alien ! pour qu’il revienne ! ; William Hurt, acteur remarquable mais sous-exploité...), et une vraie révélation : Bryce Dallas Howard, fille du réalisateur Ron Howard (Apollo 13, Un Homme d’exception...). En aveugle débrouillarde, elle éclabousse l’écran, bénéficiant en outre d’un physique assez agréable.

Spooky

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Publié le par Ansible
Publié dans : #Films

GHOST CHEAP

Premier film fantastique de l’an 2003, Le Bateau de l’Angoisse (Ghost Ship en VO), est un remake d’un “classique” des années 50. N’ayant pas vu l’original de Jack Castle, votre serviteur se contentera ici de vous parler de la “copie” des années 2000, réalisée par Steve Beck.
En 1963, l’Antonia Graza, un paquebot de luxe italien, disparaît dans le Détroit de Bering. Près de 40 ans plus tard, Jack, un jeune opérateur radio, en prend une photo aérienne. il propose à l’équipage de l’Arctic Warrior, un remorqueur d’Anchorage, de der afin d’en prendre possession, avec tout ce qu’il contient. Alléchés par cette perspective, Murphy (Gabriel Byrne, vu dans Smilla) et ses associés tentent le coup. Ils vont trouver le bâtiment, qui s’avère complètement vide. Mais leur arrivée va déchaîner les horreurs surgies du passé. On n’en dira pas plus, même si la suite réserve peu de surprises. En effet, il s’agit là d’une classique histoire de fantômes. le film atteint globalement son objectif : atmosphère envoûtante et glauque à souhait, effets de surprise habilement placés, casting sans stars mais efficace. A ce titre, on notera le premier rôle de Julianna Margulies (l’ex-infirmière-chef des Urgences), un rôle à la Ripley d’Alien, loin d’être ridicule, ou celui de Karl Urban (Eomer dans Les Deux Tours).



Au croisement (en haute mer) de Titanic, La Chose et Hantise, ce film sympatoche (avec un passage “techno” plutôt pas mal) reste un bon divertissement, à louer en video si vous en avez marre des blockbusters.

 

Spooky.

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Publié le par Ansible
Publié dans : #Films

INTERCONNEXIONS SOUTERRAINES
Décidément la mode cinématographique semble être au référentiel. Après Equilibrium (lire par ailleurs), la série B Underworld prend la même voie. De Matrix (décidément incontournable) à The Crow en passant par Dark City et le manga Gunnm, les emprunts sont nombreux, sans compter l’inspiration de Roméo & Juliette claironnée haut et fort par les producteurs. Il semblerait donc que les jeunes réalisateurs d’aujourd’hui aient du mal à imposer des univers personnels originaux.
New York, de nos jours (en fait, c’est Budapest, hein, ça coûte moins cher). Les Vampires et les Lycans (loups-garous) se livrent une guerre souterraine millénaire, émaillée par des traquenards posés par les tueurs vampires, dont Selene (Kate Beckinsale) fait partie. Au cours de l’une de ces chasses, elle soustrait aux Lycans un humain “normal”, Michael Corvin (Scott Speedman), qui semble avoir un patrimoine génétique particulier. Cela va déchaîner le conflit, révéler des complicités inattendues, réveiller des terreurs passées... Saupoudrez un brin de romance, et vous obtenez deux lignes de scénario. Le reste, c’est l’équipe artistique du film qui s’en charge ; réalisation typique de clippeur djeunz, effets spéciaux corrects (qu’on me cite un autre film avec des loups-garous crédibles !), même si les vampires n’en sont pas vraiment bénéficiaires (lentilles de couleur et quenottes amovibles) et acteurs convaincants (au premier rang desquels la délicieusement moulée Kate Beckinsale, qui a débuté sa carrière professionnelle en tant qu’assistante d’anglais en France, avant d’être révélée -hum- par Pearl Harbor). A noter que Kevin Grevioux, co-scénariste et auteur de l’idée originale, joue aussi à l’acteur (cherchez un grand Black à la voix caverneuse vu dans La Planète des Singes).


Au niveau de la contribution du film de Len Wiseman au genre du film de vampires, l’apport est mince. On retiendra cependant l’idée des grands Anciens alternativement réveillés puis rendormis à intervalles réguliers, astuce qui permet de laisser la porte ouverte à une éventuelle suite (ah ! on me fait signe qu’il y aura une suite, bizarre, non ?).
Pour avoir une vue globale du genre, je ne peux que vous recommander de vous faire un week-end vidéo avec Blade, Entretien avec un Vampire, Vampires, Nosferatu... Et d’oublier Aux Frontières de l’Aube... Pour les films de loups-garous, évitez le portnawakesque Le Loup-Garou de Paris, préférez celui de Londres, sans oublier le sympathique Wolf, avec Jack Nicholson... Si l’on s’en tient au niveau du divertissement, Underworld tient globalement son pari. Par contre, au niveau de l’originalité, on repassera, Len Wiseman, bien qu’étant prometteur, n’est qu’un fan-boy de plus.

 

Spooky


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Publié le par Ansible
Publié dans : #Films

TU NE BANDERAS POINT
Un film américain avec une vedette qui ne joue pas la surenchère, c'est suffisamment rare pour être signalé. Boudé par les media, Le Tombeau vaut cependant d'être vu.
La scène se passe de nos jours. Une jeune archéologue israëlienne (Olivia Williams) découvre un mausolée dans une cave de Jérusalem. Le corps découvert là serait présent depuis 20 siècles, et porte des marques aux poignets, aux pieds, mais aussi une blessure au côté.
L'analogie avec une certaine personne est vite faite. Le Vatican est alerté, et dépêche sur place un enquêteur, le père Matt Gutierrez (Antonio Banderas, comme toujours impeccable). Celui-ci se heurte à la détermination de ceux qui l'envoient, mais aussi à la colère des Juifs (on ne souille pas une sépulture) et à la convoitise des Palestiniens.
Dans la ville trois fois sainte, il est difficile de louvoyer entre les eaux. Mais le corps gardera-t-il son mystère jusqu'au bout ? Un thriller théologique sans fioriture, efficace et qui plus est, intéressant. En effet, que se passerait-il si l'on découvrait le tombeau du Christ ? .


Petit bémol cependant. Que Gutierrez, prêtre sud-américain, s'exprime en anglais avec les Israëliens et les Palestiniens, cela peut se comprendre. Mais pourquoi un Israëlien parle-t-il également en anglais à un autre Israëlien ? De même pour les Palestiniens... Soit il y a un truc qui m'échappe, soit les Américains oublient que tout le monde ne parle pas la langue de Shakespeare...

Spooky.

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Publié le par Ansible
Publié dans : #Films

TETWAESSOR 3
Douze ans. Douze ans qu'on l'attendait, ce troisième opus. James Cameron étant trop cher, et parce que Schwarzie a accepté de reprendre son rôle fétiche moyennant 30 millions de dollars, c'est l'excellent artisan Jonathan Mostow (Breakdown, U-571) qui s'y colle. Soyons clairs, on est loin du niveau des deux films de Cameron, même si son univers est respecté. Les garants en sont Mario Kassar et Andrew Vajna, producteurs des 3 films. Dix ans après les événements relatés dans T2 (Titou pour les intimes), la troisième guerre mondiale n'a pas eu lieu. John Connor (Nick Stahl) vit tel un paria, essayant de se faire plus pâle qu'un fantôme. Mais un nouveau modèle de Terminator, le T-X, aux traits féminins (incarné par la sculpturale Kristanna Loken), est envoyé dans le passé afin d'éliminer Connor et les dirigeants de la Résistance. Parmi ceux-ci se trouve Alice Brewster (la lumineuse Claire Danes), vétérinaire de son état, et future Mme Connor. Son futur mari, donc, se trouvera là à point nommé, ainsi qu'un Terminator modèle "classique" (rev'là Schwarzie !) pour la sauver des griffes de la T-X.
Le décor est planté. Quelle émotion d'entendre à nouveau le thème inoubliable de Terminator, de voir le nom du culturiste autrichien remplir l'écran (20 lettres, tout de même !) pour une ultime (?) apparition au cinéma. Au fil des images, on se prend à noter l'intégralité de ses dialogues : I am reviendu (et ça va chiu), I am a machine, Bzz bip mut mut, assurément des répliques d'anthologie… Au niveau du scénario, le schéma est assez semblable à celui du second film, à savoir : John Connor, aidé par un T-101, cherche à désactiver Cyberdyne, poursuivi par un méchant Pacontentator, accompagné d'une femme fragile qui apprendra à manier les armes (sa mère étant remplacée par sa future femme… il y a du Freud là-dessous)… La fin m'a toutefois surpris, laissant pour une fois la part au pessimisme. On assiste ainsi au fameux "soulèvement des machines", initié par la T-X, on voit le premier modèle de Terminator. Les scènes d'action et d'effets spéciaux sont solides, l'humour (habituel dans la série) distillé avec intelligence…


Quel bonheur de revoir Claire Danes (jolie frimousse de Roméo + Juliette) et de découvrir K. Loken, qui sont très présentes à l'écran… Tout juste reprochera-t'on à Nick Stahl d'avoir moins d'intensité de jeu qu'Edward Furlong, mais que voulez-vous, il fallait bien trouver un acteur de moins de 25 ans n'étant pas en cure de désintoxication… En bref, ce T3 est un produit de commande de très bonne facture, artistiquement réussi.

Spooky

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Publié le par Ansible
Publié dans : #Films

DEFINITIF

Ca y est, je me suis laissé entraîner malgré mes craintes (faut dire que j’ai trouvé l’Episode I mauvais et le II absolument pitoyable) et je l’ai vu.

Première constatation : qu’on aime ou pas, cet Episode III est * nettement * meilleur que les deux précédents. Oh bien sûr il y a toujours une course poursuite avec moult acrobaties et cascades, le tout créé par ordinateur avec une cinématique aussi improbable qu’insupportable, on a les yeux qui tournent, du mal à suivre et le cerval qui dégouline par les oreilles (traduction : l’abus de cinématique tout info nuit gravement à la “crédibilité” et à la compréhensibilité de certaines scènes). Mais il y a aussi plein de très jolis décors et plans bien sympas. Visuellement ça le fait pas mal.

Deuxième constatation, les acteurs ne sont pas bons. Et deuxième constation (suite), le doublage en français est très médiocre. Exemple parfait : Natalie Portman, avec un jeu absolument affligeant et une voix en VF franchement laide. A noter ses différentes coiffures qui l’enlaidissent systématiquement. On est bien loin de la Natalie Portman de Garden State, ravissante, elle. Palpatine c’est un peu la même chose. Son jeu est souvent (trop) outré, et son maquillage de seigneur Sith est assez ridicule (et pas bon). Mention spéciale mauvais goût à sa voix de Sith, même si le grand gagnant reste quand même Anakin, qui dès qu’il passe du côté obscur commence à parler lentement, d’une voix plus grave, plus basse, du genre “tiens, je vais faire comme mon nouveau maître, ça va faire trop classe”. Mais il faut bien reconnaître que ledit Anakin s’est vachement amélioré par rapport à l’Episode II (pas difficile !) et que son jeu est même meilleur que la plupart des autres...

Troisième constation : à l’intérieur de l’univers Star Wars, le scénario est plutôt bien foutu. Je crois que le montage a gommé pas mal de “subtilités”, parce que parfois (souvent ?) on a un peu de mal à comprendre les réactions des personnages, même si en y réfléchissant un peu on leur trouve des raisons (exemple type déjà cité, Anakin qui passe du côté obscur en deux minutes chrono). Surtout, l’intrigue est agréablement dense. Parfois un peu survolée (le sénat qui “élit” et acclame le nouvel empereur en cinq minutes, seule Padmé est navrée... moi ça me paraît pas cohérent du tout) mais dans l’ensemble bien touffue, et surtout sombre (à rapprocher de “L’Empire contre attaque” sur ce point). Un point que j’ai vraiment aimé, c’est la transformation d’Anakin en Dark Vador après qu’il ait été mutilé et brûlé. Je m’explique : Anakin est devenu Dark Vador pour sauver Padmé d’une mort certaine. C’est sa motivation principale, celle qui le fait vraiment basculer, qui lui fait accomplir trahisons, crimes, meurtres. Au moment où il est transformé en Dark Vador la première chose qu’il demande c’est si Padmé est en vie. Et Dark Sidious lui répond que non, Dark Vador l’a tuée. Et là quand même, Anakin perd la SEULE chose qui le retenait encore à l’Humanité, qui l’excusait aux yeux des spectateurs. Il tombe complètement et irrémédiablement dans le côté obscur et en même temps les bases psychologiques (regret et culpabilité) sont parfaitement posées pour l’Episode VI. Ca m’a fait penser à la damnation de Faust, par exemple dans l’excellent “Phantom of the Paradise” de Brian de Palma, où le héros est dépouillé peu à peu de tout ce qui lui est cher. Impressionnant. Par contre je me prends à rêver de ce qu’aurait pu être cet Episode avec de la réelle subtilité... ici l’ensemble reste tout de même plutôt pesant, en tout cas pas subtil dans le montage.

Quatrième constatation, malgré tous ses défauts, le film parvient à être fort et à susciter de l’émotion. Par exemple lors du massacre des Jedi... Quatrième constation bis, l’humour est assez présent presque sous forme de dérision, principalement dans la première moitié (évidemment, après il est beaucoup plus sombre).



Au final je pensais voir un gros nanar (voire une bouse comme les deux précédents épisodes) et non, ce film est d’un niveau tout à fait honorable, dense et assez prenant. Très inégal par contre : certains thèmes sont assez “profonds”, certaines scènes sont très bien traitées, d’autres le sont nettement moins.

Bref, pour donner une note, 3/5. Et vu mon opinion sur les précédents c’était très loin d’être gagné.

Cœur de Pat.

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Publié le par Ansible
Publié dans : #Films

STAR WARS : EPISODE II ATTACK OF THE CLONES OR WHEN THE YOUNG PADAWAN ANAKIN SKYWALKER STARTS HIS FALL INTO THE DARK SIDE OF THE FORCE AND WHEN HE STARTS A LOVE STORY WITH THE FORMER QUEEN PADME AMIDALA BECOMEN SENATOR OF THE NABOO PLANET, WHO TRIES TO FIGHT THE COMMERCE FEDERATION

Bon, ben voilà, j'ai raconté tout le film dans le titre.
Non, je plaisante ! Je suis donc allé voir l'un des films les plus attendus de l'année (on est gâtés, avec le Seigneur des Anneaux, Spiderman et Men in Black 2, hein ?), un peu échaudé par la bouillie précédente de George Lucas (voir l'un des premiers numéros d'Ansible, il y a 3 ans).
Alors inutile de se voiler la face : l'Attaque des Clones est bien meilleur que la Menace Fantôme. Lucas, qui est quand même loin d'être un imbécile, a visiblement entendu les critiques du monde entier, qui se focalisaient sur deux gros points : le rapport effets spéciaux/direction classique qui penchait outrageusement du côté des techniciens d'ILM, et la présence horripilante du dingoïde Jar Jar Binks.
Dans ce deuxième épisode, on a encore de longs passages purement numériques, visiblement Lucas ne tient pas plus d'une heure trente de métrage final derrière la caméra, mais il y a du mieux. Et l'affreux bipède aux longues oreilles est réduit à deux scènes, largement suffisantes, qui auraient d'ailleurs pu lui être retirées.
Et quand on sait qu'il s'agit d'un être virtuel, et pas d'un acteur caché sous un costume, on imagine que sa suppression n'aurait pas vraiment lésé quelqu'un, à part le doubleur…
Dix ans après les événements relatés dans la menace fantôme, l'ex-reine Padmé Amidala (Natalie Portman, décidément très bien dans ce rôle), devenue Sénatrice pour sa planète Naboo, tente de contrecarrer l'action de la fédération du Commerce (alliée en secret aux Jedis noirs, les Siths), qui essaie d'amener un maximum de planètes à faire sécession de la République.
Cible de nombreux attentats, Amidala est sous la protection des Jedis, et en particulier d'Obi-Wan Kenobi (Ewan Mc Gregor, pas mal du tout) et de son jeune padawan (apprenti Jedi) Anakin Skywalker, désormais incarné par Hayden Christensen. De fil en aiguille, Obi-Wan découvrira qu'un sénateur fait construire en secret une armée de clones, répliques exactes du chasseur de primes Jango Fett.
Celui-ci est décidément un personnage mystérieux, puisque Lucas annonce qu'il est le véritable héros de cette trilogie. Serait-il le Sith Darth Sidious, qui semble tirer les ficelles dans l'ombre ? On aura peut-être une réponse dans l'Episode III, en 2005…
Nos amis sont confrontés au Comte Dooku, incarné à l'écran par la légende vivante du film fantastique Christopher Lee. En fâcheuse posture, ils seront secourus par Mace Windu (Samuel L. Jackson, qui semble beaucoup s'amuser) et Yoda, que l'on voit enfin en action. Le clou du film est même de son fait, puisque l'on voit Yoda se battre contre Saruman, euh pardon, Dooku. Il s'agit là d'une scène incroyable, où le grésillement des sabres laser le dispute à la virtuosité aérienne des combattants.


Ah là là ! Le fantasme absolu de tout fan de Star Wars enfin réalisé ! Rien que pour cette scène, le film vaut le coup d'être vu et revu !
Pour le reste, l'idylle naissante entre Anakin et Padmé s'intègre bien dans l'histoire, malgré des passages assez "glucose" (ils se roulent ensemble dans l'herbe, attention, Star Wars, c'est chaud !), et l'on commence à voir les implications avec le second cycle.
Boba, fils de Jango Fett, deviendra le chasseur de prime qui vendra Han Solo à Vador ; on comprend bien ici ses raisons. Des raccourcis scénaristiques sont quand même à déplorer. On voit même des Samsonite !
Cet Episode II est de bonne facture, sans atteindre l'intensité de l'Empire Contre-Attaque, auquel Lucas le comparait facilement. Il laisse toutefois espérer un Episode III d'un haut niveau !

Spooky.

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